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Découvrez la scintigraphie osseuse, de l’inflammation à l’hyperfixation, sa durée, les risques, dans quel cas elle est prescrite et l’intérêt de cet examen d’imagerie nucléaire.

Imagerie nucléaire : Pourquoi faire une scintigraphie osseuse ?

La scintigraphie osseuse représente une technique d’imagerie médicale nucléaire particulièrement précieuse dans l’arsenal diagnostique moderne. Cet examen non invasif permet de visualiser l’activité métabolique de notre squelette, révélant des anomalies souvent invisibles sur les radiographies conventionnelles. Cette technique est utilisée pour diagnostiquer diverses pathologies osseuses, des fractures de stress aux métastases cancéreuses.

Scintigraphie osseuse : Questions qui reviennent souvent :

  • Combien de temps dure une scintigraphie osseuse ?
  • Est-il risqué ?
  • Comment aide-t-il à détecter l’arthrose ou le cancer ?
  • Qu’est-ce qu’une hyperfixation et que signifie-t-elle ?

Saviez-vous que la détection précoce des lésions osseuses grâce à la scintigraphie peut améliorer les chances de guérison de plus de 30 % dans certains cas de cancer ? C’est un chiffre qui souligne l’importance de cet examen.

C’est quoi une scintigraphie osseuse et comment fonctionne-t-elle ?

Scintigraphie osseuse : Hyperfixation grâce au traceur radioactif

La scintigraphie osseuse repose sur un principe relativement simple : on injecte dans le sang du patient un produit faiblement radioactif (un traceur) qui va naturellement se fixer sur les os. Ce traceur, généralement composé de bisphosphonates marqués au technétium-99m, s’accumule particulièrement dans les zones où l’activité osseuse est intensifiée.

Le métabolisme osseux s’accélère notamment lors de processus de réparation, d’inflammation ou de prolifération tumorale. D’ailleurs, c’est cette fixation accrue du traceur, qu’on appelle « hyperfixation », qui permet de repérer les anomalies.

Contrairement à la radiographie qui montre principalement l’anatomie des os, la scintigraphie révèle leur activité métabolique. Elle diffère aussi de l’IRM qui visualise surtout les tissus mous, et du scanner qui offre des images tridimensionnelles précises, mais moins fonctionnelles. On pourrait dire que la scintigraphie osseuse montre les zones « actives » du squelette, là où se déroulent des processus biologiques particuliers.

Équipement et technologies utilisés

L’équipement principal utilisé pour la scintigraphie osseuse est la gamma-caméra. Cet appareil imposant détecte les rayonnements gamma émis par le traceur radioactif fixé dans les os du patient. La tête de détection de la caméra se déplace autour du corps pour capturer des images sous différents angles.

Ces dernières années, les technologies ont considérablement évolué avec l’apparition de gamma-caméras hybrides SPECT/CT qui combinent la scintigraphie traditionnelle avec un scanner, permettant de superposer informations fonctionnelles et anatomiques. Les centres de médecine nucléaire utilisent ces équipements de dernière génération pour garantir des diagnostics plus précis.

La qualité des images obtenues est fondamentale pour l’interprétation correcte des résultats. Une bonne résolution permet au médecin nucléaire de distinguer entre une simple réaction inflammatoire et une potentielle tumeur maligne. Les systèmes actuels offrent une sensibilité remarquable, capable de détecter des anomalies osseuses bien avant qu’elles ne deviennent visibles sur d’autres examens d’imagerie.

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Préparation et déroulement complet de l’examen de scintigraphie

Comment se passe une scintigraphie ?

La préparation à une scintigraphie osseuse est relativement simple. Il n’est généralement pas nécessaire d’être à jeun, mais une bonne hydratation est essentielle. Les patients doivent boire beaucoup d’eau (environ 1,5 à 2 litres) avant et après l’injection du traceur pour faciliter son élimination par les reins.

Certains médicaments peuvent interférer avec l’examen. Si vous prenez des suppléments contenant du calcium, du fer ou des bisphosphonates, signalez-le à votre médecin, car ils pourraient affecter la fixation du traceur.

Informez l’équipe médicale si vous êtes enceinte, si vous allaitez, ou si vous avez des allergies connues. Bien que les réactions allergiques au traceur soient extrêmement rares, la prudence reste de mise. Les femmes enceintes ne passent généralement pas cet examen en raison des risques pour le fœtus.

 

Déroulement étape par étape de la scintigraphie

  • Le jour de l’examen, vous serez accueilli par l’équipe de médecine nucléaire. Après un bref entretien pour vérifier votre identité et l’absence de contre-indications, elle procédera à l’injection du traceur radioactif. Cette injection se fait habituellement dans une veine du bras et n’est pas plus douloureuse qu’une prise de sang standard.
  • Vient ensuite une période d’attente de 2 à 4 heures. Ce délai est nécessaire pour permettre au traceur de circuler dans le sang et de se fixer sur les os. Durant cette période, il est recommandé de boire abondamment et d’uriner fréquemment pour éliminer le traceur non fixé et améliorer la qualité des images.
  • Pour la phase d’acquisition des images, vous serez allongé sur une table d’examen, la gamma-caméra se déplaçant lentement au-dessus et en dessous de votre corps. Il est important de rester immobile pendant la prise d’images, qui peut durer de 30 minutes à une heure selon les zones à explorer.
  • Pour améliorer votre confort durant l’examen, n’hésitez pas à demander un oreiller ou une couverture si nécessaire. Certains patients trouvent la position allongée prolongée inconfortable, mais sachez que l’équipe médicale fera tout son possible pour minimiser cette gêne.

Combien de temps dure une scintigraphie osseuse ?

Si vous vous demandez combien de temps va prendre votre scintigraphie osseuse, sachez que l’examen complet s’étend généralement sur 3 à 5 heures. La majeure partie correspond à cette fameuse période d’attente entre l’injection et l’acquisition des images.

L’acquisition des images elle-même dure habituellement entre 30 et 60 minutes. Cependant, ce temps peut varier. Une scintigraphie ciblée sur la colonne vertébrale durera environ 25 minutes sous la gamma-caméra, tandis qu’un examen du corps entier peut prendre jusqu’à 75 minutes.

Plusieurs facteurs peuvent rallonger cette durée :

  • La nécessité de réaliser des clichés précoces (juste après l’injection) en plus des clichés tardifs
  • Des acquisitions supplémentaires sur des zones spécifiques suspectes
  • L’utilisation de la technologie SPECT/CT qui combine scintigraphie et scanner

Prévoyez donc une demi-journée pour cet examen, et pourquoi pas un bon livre pour patienter pendant le temps d’attente !

Hyperfixation et diagnostic

Comprendre l’hyperfixation osseuse

L’hyperfixation est probablement le terme que vous entendrez le plus souvent dans le compte-rendu de votre scintigraphie. En termes simples, il s’agit d’une zone où le traceur radioactif s’est accumulé plus intensément que dans l’os normal, apparaissant comme un « point chaud » sur les images. Cette accumulation anormale traduit une activité métabolique osseuse augmentée. Elle peut résulter de diverses situations, certaines bénignes, d’autres plus préoccupantes :

1-Causes bénignes d’hyperfixation :

  • Fractures en cours de consolidation
  • Arthrose et autres pathologies articulaires dégénératives
  • Infections osseuses
  • Réaction post-traumatique
  • Prothèses articulaires récentes

2-Causes potentiellement malignes :

  • Tumeurs osseuses primitives
  • Métastases osseuses
  • Certains syndromes myéloprolifératifs

Attention toutefois, car l’examen peut parfois montrer des « faux positifs ». Par exemple, une simple fracture de fatigue chez un sportif peut provoquer une hyperfixation intense. D’ailleurs, même certaines variations anatomiques normales comme les os sésamoïdes des pieds peuvent apparaître comme des zones d’hyperfixation. C’est pourquoi l’interprétation par un spécialiste expérimenté est essentielle.

Scintigraphie osseuse résultat immédiat : Lecture des résultats et délai d’obtention

Les images de scintigraphie osseuse sont interprétées par un médecin nucléaire, qui est spécifiquement formé pour analyser ce type d’examens. Ce spécialiste examine minutieusement les images à la recherche de zones d’hyperfixation anormale, mais aussi parfois d’hypofixation (zones où le traceur se fixe moins que la normale).

Dans les centres de médecine nucléaire, est utilisé généralement un système de double lecture : chaque examen est interprété par deux médecins nucléaires pour garantir la fiabilité du diagnostic. Le médecin compare également vos images avec votre historique médical et les résultats d’autres examens éventuels.

Concernant le délai d’obtention des résultats, il varie selon l’organisation de chaque établissement. En général, le compte-rendu est disponible sous 24 à 48 heures. Pour les cas urgents, comme la recherche de métastases chez un patient cancéreux, Le centre peut fournir une première interprétation le jour même.

 

Le rapport médical que vous recevrez comprend typiquement :

  • Une description technique de l’examen réalisé
  • Une analyse détaillée des zones d’hyperfixation observées
  • Une interprétation clinique de ces observations
  • Des recommandations pour d’éventuels examens complémentaires.

Scintigraphie osseuse et cancer

Détection et suivi du cancer

La scintigraphie osseuse excelle particulièrement dans la détection des métastases osseuses, ces « colonies » de cellules cancéreuses qui se sont propagées à l’os à partir d’une tumeur située ailleurs dans le corps. Elle permet de les repérer parfois 3 à 6 mois avant qu’elles ne deviennent visibles sur une radiographie standard.

L’avantage majeur de la scintigraphie est sa capacité à explorer l’ensemble du squelette en un seul examen. En une seule procédure, nous pouvons vérifier si un cancer s’est propagé à n’importe quel os du corps.

Cancers qui métastasent fréquemment aux os sont :

L’examen scintigraphique permet également d’évaluer la réponse au traitement : Une diminution de l’hyperfixation suggérant souvent une bonne réponse thérapeutique. Cependant, un phénomène appelé « flare » peut parfois compliquer l’interprétation : une intensification temporaire de l’hyperfixation peut survenir lorsque les métastases commencent à guérir, mimant une progression de la maladie.

Scintigraphie osseuse et arthrose

Diagnostic et suivi de l’arthrose

L’arthrose, cette maladie dégénérative des articulations si fréquente après 50 ans, se manifeste sur une scintigraphie osseuse par des hyperfixations caractéristiques au niveau des articulations touchées. Ces zones d’hyperfixation correspondent aux zones de remodelage osseux accéléré près du cartilage endommagé.

En pratique, la scintigraphie peut être particulièrement utile chez les patients souffrant polyarthrose pour déterminer quelles articulations sont réellement « actives » et donc susceptibles de bénéficier d’un traitement ciblé.

Si la radiographie reste l’examen de référence pour le diagnostic de l’arthrose établie, la scintigraphie présente certains avantages :

Avantages de la scintigraphie pour l’arthroseLimites
Détection précoce, avant l’apparition des signes radiographiquesManque de spécificité (d’autres pathologies articulaires donnent des images similaires)
Identification des articulations symptomatiques parmi plusieurs atteintesNe permet pas d’évaluer l’épaisseur du cartilage
Évaluation de l’activité inflammatoire de l’arthroseCoût plus élevé qu’une radiographie standard

Autres indications médicales découvertes grâce à la scintigraphie osseuse

Au-delà du cancer et de l’arthrose, la scintigraphie osseuse trouve de nombreuses autres applications cliniques importantes :

  • Les infections osseuses comme l’ostéomyélite montrent généralement une hyperfixation intense et bien délimitée. La combinaison avec d’autres traceurs spécifiques aux infections peut améliorer la précision diagnostique.
  • Les fractures non visibles sur les radiographies standard sont un autre domaine où la scintigraphie brille. Une scintigraphie peut, par exemple, révéler une fracture de stress sans anomalie visible à la radio.
  • Les maladies rhumatismales : Une scintigraphie osseuse peut révéler une spondylarthrite ankylosante peuvent être diagnostiquées précocement grâce à la visualisation d’inflammations articulaires caractéristiques, notamment au niveau des articulations sacro-iliaques.

Enfin, la scintigraphie est également utilisée pour diagnostiquer des conditions moins courantes comme :

  • L’ostéonécrose (mort du tissu osseux)
  • La maladie de Paget (trouble du remodelage osseux)
  • Certaines formes d’algodystrophie
  • Les complications osseuses post-traumatiques ou post-chirurgicales

L’éventail des applications de cet examen démontre sa polyvalence et son importance dans l’arsenal diagnostique moderne pour les pathologies osseuses.

Examen scintigraphie osseuse recherche inflammation

Risques, sécurité et contre-indications

Exposition aux radiations : mythes et réalités

La question des radiations inquiète souvent les patients. Soyons clairs : oui, la scintigraphie osseuse utilise un produit radioactif, mais l’exposition est bien moindre que ce que l’on pourrait craindre. Pour vous donner une idée, la dose reçue lors d’une scintigraphie osseuse complète (environ 4 mSv) est comparable à celle d’un scanner abdominal, et représente à peu près l’équivalent de 2 ans d’exposition naturelle aux radiations.

Le traceur injecté est éliminé assez rapidement par l’organisme. En 24 heures, plus de 50 % de la radioactivité a disparu. Après 48 heures, les niveaux sont si faibles qu’ils ne présentent plus aucun risque significatif.

Les centres de médecine nucléaire utilisent la dose la plus faible possible tout en garantissant des images diagnostiques de qualité. Les équipements modernes permettent de réduire considérablement les doses par rapport à ce qui était nécessaire il y a quelques années.

Scintigraphie osseuse : Effets secondaires

Les réactions allergiques au traceur sont extrêmement rares, moins de 1 cas sur 200 000 examens. Quant à l’inconfort, la plupart des patients ressentent tout au plus une légère douleur au site d’injection, comparable à celle d’une prise de sang standard. Certains rapportent une sensation de chaleur fugace lors de l’injection du traceur, mais celle-ci disparaît en quelques secondes.

Parmi les effets secondaires plus rares, on peut citer :

  • Des nausées passagères (très occasionnelles)
  • Un léger mal de tête
  • Une sensation de fatigue après l’examen

Populations à risque et contre-indications : Grossesse, allaitement, enfant

  • La grossesse constitue une contre-indication relative à la scintigraphie osseuse. Le risque pour le fœtus est probablement minime, mais par principe de précaution, l’examen est reporté après l’accouchement quand c’est possible, ou bien l’équipe médicale utilise des techniques alternatives comme l’IRM.
  • Pour les femmes qui allaitent, une interruption temporaire de l’allaitement (généralement 24h) est recommandée après l’injection du traceur. Le lait peut être tiré à l’avance pour nourrir l’enfant pendant cette période.
  • Concernant les enfants, la scintigraphie est pratiquée avec des doses adaptées au poids. Quand c’est possible, le centre privilégie d’autres techniques d’imagerie, mais dans certains cas (suspicion d’ostéomyélite ou de maltraitance avec multiples fractures), la scintigraphie reste irremplaçable.

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Avantages et limites de la scintigraphie osseuse

Bénéfices de la scintigraphie osseuse

  • La force principale de la scintigraphie osseuse réside dans sa capacité à détecter des anomalies très précocement, souvent plusieurs mois avant qu’elles ne deviennent visibles sur des radiographies standard. Cette précocité peut faire toute la différence dans la prise en charge de certaines pathologies.
  • Un autre avantage considérable est la possibilité d’examiner l’intégralité du squelette en une seule procédure. Cela permet notamment de repérer des multiples lésions, comme dans le cas des métastases osseuses disséminées.
PathologieImpact de la scintigraphie sur le traitement
Cancer avec suspicion de métastasesModification du stade de la maladie et du protocole thérapeutique
Fractures de stressDiagnostic précoce permettant d’éviter l’aggravation
Infections osseusesLocalisation précise pour cibler les traitements

Limites et inconvénients de la scintigraphie

Malgré ses nombreux atouts, la scintigraphie osseuse présente certaines limites qu’il convient de connaître.

  • Sa spécificité est parfois limitée : une zone d’hyperfixation indique une activité métabolique accrue, mais ne précise pas toujours sa nature exacte. C’est pourquoi il convient de compléter par d’autres examens comme un scanner ou une IRM pour caractériser précisément l’anomalie détectée.
  • Par ailleurs, certaines lésions peuvent échapper à la scintigraphie. Les métastases purement lytiques (qui détruisent l’os sans stimuler de reconstruction) peuvent parfois ne pas fixer suffisamment le traceur pour être détectées. C’est particulièrement le cas de certaines métastases du myélome multiple ou du cancer de la thyroïde.
  • Enfin, les contraintes pratiques ne sont pas négligeables : la durée totale de l’examen (plusieurs heures), la nécessité de rester immobile pendant l’acquisition des images, et les déplacements requis peuvent s’avérer pesants, surtout pour des patients déjà affaiblis.

Scintigraphie osseuse : Préoccupations courantes avant l'examen

1- L’examen sera-t-il douloureux ?

C’est probablement la question qui est la plus posée. La réponse est rassurante : À part la légère piqûre pour l’injection du traceur, la scintigraphie osseuse est indolore. La position allongée prolongée peut parfois être inconfortable, mais l’équipe médicale fait son possible pour améliorer votre confort avec des coussins adaptés.

2- Prix d’une scintigraphie osseuse ?

Beaucoup s’interrogent également sur la prise en charge financière. La scintigraphie osseuse est généralement couverte par la plupart des assurances santé lorsqu’elle est médicalement justifiée. Le coût varie selon les régions et les indications, mais le service administratif peut vous fournir une estimation précise avant l’examen.

3- Scintigraphie osseuse et autres examens possibles

Quant aux alternatives possibles, elles dépendent de ce qui est recherché :

  • Le TEP-scan (Tomographie par Émission de Positons) offre une meilleure sensibilité pour certains types de cancer, mais est souvent plus coûteux et moins disponible.
  • L’IRM donne des images plus détaillées des tissus mous et de la moelle osseuse, mais n’explore généralement qu’une région limitée du corps.

Conseils post-examen

Après votre scintigraphie osseuse, continuez à boire abondamment pendant 24-48 heures. Cette hydratation accrue aide vos reins à éliminer le traceur radioactif plus rapidement. Vous pouvez reprendre toutes vos activités habituelles, y compris la conduite automobile.

Par mesure de précaution, évitez les contacts prolongés avec les femmes enceintes et les jeunes enfants pendant les 24 premières heures suivant l’examen. Bien que le risque soit minimal, c’est une simple précaution supplémentaire.

Si vous ressentez une douleur persistante au site d’injection, une rougeur ou un gonflement, ou si vous développez des symptômes inhabituels comme des éruptions cutanées, contactez immédiatement notre service. Ces complications sont extrêmement rares, mais méritent d’être signalées.

Scintigraphie osseuse : La conclusion

La scintigraphie osseuse demeure un outil diagnostique précieux dans l’arsenal de l’imagerie médicale moderne. Sa capacité unique à détecter précocement des anomalies osseuses et à explorer l’ensemble du squelette en un seul examen en fait un examen irremplaçable dans de nombreuses situations cliniques.

Que ce soit pour le diagnostic de métastases osseuses, la détection de fractures occultes, ou l’évaluation de l’arthrose active, cet examen fournit des informations précieuses qui orientent directement la prise en charge thérapeutique. Les risques associés à la faible radioactivité utilisée sont largement compensés par les bénéfices diagnostiques obtenus.

Les technologies évoluent rapidement, avec notamment le développement d’appareils hybrides SPECT/CT qui combinent les informations fonctionnelles de la scintigraphie avec les détails anatomiques du scanner. Ces avancées promettent d’améliorer encore la précision et l’utilité de cet examen.

Si votre médecin vous a prescrit une scintigraphie osseuse, vous pouvez aborder cet examen avec sérénité. N’hésitez pas à discuter de vos préoccupations avec l’équipe médicale de votre centre de médecine nucléaire.

FAQ sur la scintigraphie osseuse

Où faire une scintigraphie osseuse autour de moi ?

Recherchez sur votre application Doctolib ou sur les pages blanches de Google ou d’un autre navigateur « Médecine nucléaire et scintigraphie osseuse autour de vous ». Vous devriez trouver un centre de médecine nucléaire. Votre médecin ou l’équipe médicale peuvent vous renseigner également.

Combien de temps dure une scintigraphie osseuse ?

Il faut prévoir une demi-journée en tout pour l’ensemble de l’examen.

Peut-on voir une inflammation sur une scintigraphie osseuse ?

Oui, cet examen permet de visualiser des inflammations osseuses et articulaires, comme l’arthrose, métastases ou cancer grâce au traceur radioactif injecté.

Y-a-t-il danger à passer une scintigraphie osseuse ?

Non, il n’y a pas de danger à faire une scintigraphie osseuse. Le produit radioactif est éliminé rapidement et les radiations sont minimes. De plus, les réactions allergiques au traceur sont extrêmement rares. Vous devrez de toute façon remplir au préalable un questionnaire avant l’examen pour éviter tout problème.