Retrouvez toutes les informations essentielles sur le cancer de la vessie, des premiers signes à la prise en charge thérapeutique.
Cancer de la vessie : Quelques chiffres
Il est recensé environ 550 000 cas de cancer de la vessie chaque année à l’échelle mondiale, avec une prédominance masculine (3 hommes pour une femme). La France se positionne au 7ème rang des cancers les plus fréquents, avec 13 000 nouveaux cas diagnostiqués annuellement. L’âge moyen au diagnostic se situe généralement autour de la soixantaine, bien que certains cas puissent survenir plus précocement.
Cancer de la vessie : Affection urologique fréquente
Le cancer de la vessie représente l’une des affections urologiques malignes les plus fréquentes, touchant chaque année des milliers de personnes. Cette pathologie se caractérise par le développement de cellules anormales dans la paroi vésicale, pouvant évoluer de façon silencieuse avant l’apparition des premiers symptômes. Une détection précoce est déterminante dans l’amélioration du pronostic et des options thérapeutiques disponibles.
Comprendre le cancer de la vessie
Le cancer de la vessie débute lorsque des cellules de la paroi vésicale commencent à se multiplier de façon anarchique et incontrôlée. Dans plus de 90 % des cas, il s’agit d’un carcinome urothélial (ou carcinome à cellules transitionnelles), affectant l’urothélium, la couche de cellules tapissant l’intérieur de la vessie.
La vessie : Cet organe servant de réservoir
La vessie est un organe creux situé dans le petit bassin, servant de réservoir temporaire pour l’urine produite par les reins. Sa paroi est composée de plusieurs couches et la profondeur d’invasion tumorale détermine largement la gravité de la maladie et conditionne l’ensemble de la stratégie thérapeutique :
- Les tumeurs superficielles (non-invasives) restent confinées à la muqueuse
- Les tumeurs infiltrantes pénètrent plus profondément dans la paroi musculaire
Les facteurs de risque du cancer de la vessie
Plusieurs facteurs augmentent significativement le risque de développer cette maladie :
- Le tabagisme est responsable d’environ 50 % des cas. Les fumeurs ont 3 à 4 fois plus de risques de développer un cancer vésical que les non-fumeurs.
- L’exposition professionnelle à certaines substances chimiques constitue le deuxième facteur de risque majeur. Les travailleurs des secteurs de l’industrie textile et du cuir, de la peinture et de la teinturerie, de la métallurgie et de l’imprimerie présentent un risque accru.
- Les personnes ayant un âge avancé
- Le sexe masculin (bien que l’écart homme-femme tende à diminuer avec l’augmentation du tabagisme féminin)
- Certaines prédispositions génétiques
- Les antécédents d’infections urinaires chroniques, particulièrement la bilharziose dans certaines régions du monde.
Cancer de la vessie : Symptômes précoces
Les premiers signes :
Le principal signal d’alarme du cancer vésical est l’hématurie, cette présence de sang dans les urines. Elle peut être :
- Macroscopique (visible à l’œil nu) : Urines rosées, rouges ou brunâtres
- Microscopique (détectable uniquement par analyse) nécessitant un examen cytologique
L’hématurie liée au cancer de la vessie est généralement indolore et intermittente. Elle peut disparaître pendant des semaines avant de réapparaître. Cette caractéristique explique parfois les retards de consultation. Il semble que de nombreux patients minimisent l’importance de ce symptôme, surtout quand il n’est pas associé à une douleur.
Les autres signes évocateurs
- Une pollakiurie (augmentation de la fréquence des mictions)
- Des brûlures ou douleurs en urinant
- Des envies pressantes d’uriner
Différences entre la femme et l’homme
Cancer de la vessie chez l’homme :
Les symptômes peuvent parfois être confondus avec ceux d’une hypertrophie bénigne de la prostate, conduisant à des diagnostics retardés. La difficulté à uriner ou la sensation de vidange incomplète de la vessie sont des plaintes fréquentes.
Cancer de la vessie chez la femme :
L’hématurie est souvent attribuée à tort à une infection urinaire ou à des troubles gynécologiques, ce qui explique pourquoi le diagnostic est généralement plus tardif. Une étude récente montre que le délai moyen entre l’apparition des symptômes et le diagnostic est de 85 jours chez les femmes contre 59 jours chez les hommes.
Pourquoi cette différence entre l’homme et la femme ?
Cette différence s’explique par des facteurs anatomiques : La vessie féminine étant plus petite et soumise à des pressions hormonales variables, les symptômes irritatifs peuvent être interprétés comme relevant d’autres pathologies plus fréquentes.
Parcours diagnostique du cancer vésical
Les premiers examens :
Face à une suspicion de cancer de la vessie, le parcours diagnostique débute généralement par une consultation médicale approfondie. Le médecin procède à un interrogatoire minutieux sur les symptômes, les antécédents personnels et familiaux, ainsi que les expositions professionnelles potentielles.
L’examen clinique essentiel :
L’examen clinique, bien que rarement contributif dans les stades précoces, reste indispensable. Il peut révéler une masse palpable dans les cas avancés ou des signes indirects comme une douleur sus-pubienne.
Les analyses :
Les analyses urinaires constituent la première étape paraclinique :
- L’ECBU (Examen cytobactériologique des urines) permet d’identifier une éventuelle hématurie microscopique et d’écarter une infection.
- La bandelette urinaire
- La cytologie urinaire recherche des cellules tumorales exfoliées dans les urines. Sa sensibilité est meilleure pour les tumeurs de haut grade.

Cancer de la vessie : Les tests complémentaires
Des tests plus récents basés sur des marqueurs moléculaires urinaires peuvent compléter ce bilan, mais leur utilisation reste variable selon les centres. De plus ces nouveaux tests ne sont pas encore disponibles dans certaines régions.
- Le NMP22 (nuclear matrix protein number 22)
- Le BTA (bladder tumor antigen)
- L’UroVysion
L’examen crucial : La cystoscopie
La cystoscopie demeure l’examen de référence pour visualiser directement la muqueuse vésicale. Réalisée sous anesthésie locale ou générale, elle consiste à introduire un endoscope fin et flexible par l’urètre mais parfois l’endoscope est rigide aussi). Cet examen appréhendé par beaucoup de patients, reste incontournable car il permet de repérer et caractériser d’emblée 80 % des tumeurs vésicales. Pour informations, cet examen n’est pas douloureux mais peut être désagréable pour certains patients. Grâce à cet examen, le médecin pourra également faire des prélèvements si besoin.
La cystoscopie chez l’homme
L’urologue pratiquera une petite anesthésie locale, sous forme de gel anesthésiant ou injection. Avant d’introduire l’endoscope, le médecin nettoie l’ouverture de l’urètre avec un antibactérien. Ensuite il introduit son scope par la verge en passant par l’urètre jusqu’à la vessie, qu’il remplira d’eau tiède pour mieux explorer l’intérieur de l’organe. Cet examen ne fait pas mal.
Cancer de la vessie : La cystoscopie chez la femme
Chez la femme, l’urologue passe par le méat urinaire puis atteindra la vessie pour l’explorer grâce à son endoscope. Au préalable, il lui administrera un anesthésiant pour que l’examen soit moins désagréable. Comme pour l’homme, il remplira la vessie d’eau pour mieux la visualiser.
Cancer de la vessie : La RTUV
Lorsqu’une lésion suspecte est identifiée, une résection transurétrale de vessie (RTUV) est programmée. Cette procédure, à la fois diagnostique et thérapeutique, permet :
- D’obtenir un prélèvement pour analyse histologique
- De préciser le type de tumeur et son degré d’infiltration
- D’effectuer une première exérèse de la lésion visible
L’imagerie en complément :

- L’échographie, souvent faite en première intention, permet de visualiser la paroi vésicale et détecter d’éventuelles lésions rénales associées.
- L’uroscanner (ou uro-TDM) est plus performant pour évaluer l’extension locale et rechercher des métastases. Les phases urographiques permettent également d’explorer les voies urinaires supérieures, parfois le siège de tumeurs synchrones.
- L’IRM pelvienne apporte également des précisions sur l’infiltration pariétale et l’extension aux organes de voisinage.
Classification et stades du cancer de la vessie
Comprendre le système de stadification
La stadification précise du cancer vésical est cruciale pour déterminer la stratégie thérapeutique. Elle repose principalement sur le degré d’infiltration de la paroi vésicale.
1-Les tumeurs non-infiltrantes du muscle (TVNIM) comprennent :
- Ta : Les tumeurs papillaires sont limitées à la muqueuse
- Tis (carcinome in situ) : Les lésions planes de haut grade sont confinées à l’urothélium
- T1 : Les tumeurs envahissent le chorion mais respectent le muscle
2-Les tumeurs infiltrant le muscle (TVIM) sont classées :
- T2 : Pour invasion du muscle superficiel (T2a) ou profond (T2b)
- T3 : Pour extension à la graisse péri vésicale
- T4 : Pour l’envahissement des organes adjacents
La classification TNM
La classification TNM intègre l’atteinte ganglionnaire (N) et métastatique (M). Par ailleurs, le grade tumoral (G1 à G3 ou bas/haut grade selon la classification WHO 2004/2016) reflète l’agressivité histologique de la tumeur.
Cancer de la vessie : Espérance de vie
Le pronostic varie considérablement selon le stade au diagnostic. Les tumeurs non-infiltrantes présentent un excellent taux de survie à 5 ans (> 80 %), mais un risque élevé de récidive (jusqu’à 70 % pour les Ta et même plus pour les T1).
Pour les tumeurs infiltrantes, le pronostic s’assombrit nettement. La survie à 5 ans chute à environ 50 % pour les T2, 35 % pour les T3 et moins de 20 % pour les T4.
D’autres facteurs influencent significativement l’évolution :
- Le grade tumoral : Les tumeurs de haut grade récidivent plus fréquemment et progressent plus rapidement.
- La présence de carcinome in situ associé est un facteur de mauvais pronostic.
- La multiplicité et la taille des tumeurs : Si les lésions sont multiples ou volumineuses (> 3 cm) et associées, il y a un risque accru de récidive.
Cancer de la vessie : Les traitements des tumeurs
Prise en charge des tumeurs non-infiltrantes
La chirurgie : La RTUV
La résection transurétrale de vessie (RTUV) constitue le traitement initial de toute tumeur vésicale. Cette procédure endoscopique permet d’enlever la totalité de la lésion visible. Une seconde résection (re-RTUV) est souvent recommandée 4 – 6 semaines après pour les tumeurs T1 ou de haut grade, car elle révèle un stade plus avancé dans 30 % des cas environ.
Les instillations endovésicales :
Les instillations endovésicales sont fréquemment prescrites pour prévenir les récidives et la progression du cancer de la vessie.
1-La chimiothérapie intravésicale (principalement Mitomycine C) est utilisée pour les tumeurs à faible risque et à risque intermédiaire. Une instillation précoce (dans les 24h suivant la RTUV) réduit significativement le risque de récidive.
2-L’immunothérapie par BCG (Bacille de Calmette et Guérin) est le traitement de référence pour les tumeurs à haut risque. Elle stimule la réponse immunitaire locale et réduit à la fois le risque de récidive et de progression. Son administration suit généralement un protocole d’induction (6 instillations hebdomadaires) puis d’entretien (instillations périodiques pendant 1 à 3 ans).
Cancer de la vessie : La surveillance régulière
Une surveillance régulière est préconisée par cystoscopie et cytologie urinaire et reste indispensable. Son rythme varie selon le risque : tous les 3 mois pendant 2 ans, puis tous les 6 mois pendant 3 ans, puis annuellement pour les tumeurs à haut risque.
Prise en charge des tumeurs infiltrantes
Pour les tumeurs infiltrant le muscle, la stratégie thérapeutique s’avère plus agressive :
1-La cystectomie radicale reste le traitement de référence. Cette intervention lourde comprend l’ablation totale de la vessie, de la prostate et des vésicules séminales chez l’homme, ou de l’utérus et des annexes chez la femme, ainsi qu’un curage ganglionnaire étendu. Elle nécessite une dérivation urinaire qui peut prendre différentes formes :
- Une dérivation non continente (on parle de Bricker) : L’urine s’écoule en permanence dans une poche externe.
- La néovessie : L’urologue pratique à la reconstruction d’un réservoir à partir d’un segment intestinal, permettant des mictions quasi-normales.
- D’autres types de dérivations continentes avec sondages intermittents
2-La chimiothérapie néoadjuvante (avant chirurgie) à base de Cisplatine améliore la survie globale d’environ 5 – 8 % et est recommandée pour les patients éligibles. La chimiothérapie adjuvante (après chirurgie) peut être proposée en cas de facteurs de mauvais pronostic sur la pièce opératoire.
3-Des stratégies de préservation vésicale peuvent être envisagées dans certains cas. Une approche trimodale permet une préservation vésicale dans environ 40 à 60 % des cas, avec des résultats oncologiques comparables à la cystectomie pour des patients bien sélectionnés.
Elles associent :
- Une RTUV maximale
- Une radiothérapie externe
- Une chimiothérapie concomitante radio sensibilisantes
Cancer de la vessie : Les nouvelles approches
L’immunothérapie prometteuse
La révolution de l’immunothérapie a profondément transformé le paysage thérapeutique du cancer vésical avancé ces dernières années. Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaires permettent de « réactiver » les défenses naturelles contre les cellules cancéreuses. Certains patients peuvent présenter une stabilisation complète de leur maladie métastatique.
Les progrès technologiques : les traitements guidés
1-Les traitements guidés par l’imagerie, comme la cryothérapie ou l’ablation par radiofréquence, offrent des alternatives mini-invasives pour certaines lésions localisées, particulièrement chez les patients fragiles.
2-La chirurgie robotique représente une avancée majeure, notamment pour la cystectomie radicale. Elle permet une dissection plus précise, une meilleure visualisation et potentiellement une récupération post-opératoire plus rapide. Cependant, son bénéfice oncologique par rapport à la chirurgie ouverte reste débattu dans certaines études récentes.
3-L’intelligence artificielle commence à s’inviter dans la pratique urologique, avec des applications prometteuses comme l’aide au diagnostic cystoscopique en temps réel et la prédiction de l’agressivité tumorale à partir d’images radiologiques
Vivre avec un cancer de la vessie : La qualité de vie
S’adapter à une néovessie ou une stomie :
Vivre avec un cancer de la vessie implique de nombreux défis quotidiens, particulièrement après une chirurgie radicale. L’adaptation à une stomie urinaire ou l’apprentissage de nouvelles techniques de miction avec une néovessie nécessitent patience et accompagnement.
Les effets secondaires :
Les traitements peuvent significativement affecter la qualité de vie. La fatigue chronique reste la plainte la plus fréquente, notamment pendant la chimiothérapie ou la radiothérapie. Des approches complémentaires comme l’activité physique adaptée ont démontré leur efficacité pour atténuer cette fatigue.
Le suivi diététique
L’aspect nutritionnel joue également un rôle élémentaire. Après une dérivation urinaire utilisant un segment intestinal, certains patients peuvent développer des carences en vitamines ou des troubles métaboliques. Un suivi diététique personnalisé s’avère souvent nécessaire.
Les ressources et le soutien psychosocial
L’impact psychologique :
L’impact psychologique d’un cancer vésical ne doit jamais être sous-estimé. Entre l’annonce du diagnostic, les traitements invasifs et les changements corporels, le parcours émotionnel peut être éprouvant. Les associations de patients comme l’Association Française d’Urologie ou la Ligue contre le cancer proposent des ressources précieuses : Groupes de parole, documentation adaptée et parfois soutien financier.
L’équipe médicale à votre écoute :
La communication avec l’équipe soignante constitue un pilier fondamental. N’hésitez pas à préparer vos questions avant chaque consultation et à demander des explications si certains aspects du traitement vous semblent flous.
Le soutien de la famille
Les proches des malades jouent également un rôle primordial dans ce parcours. Quand le patient le souhaite, il peut être accompagné d’un membre de sa famille. Cela peut lui permet souvent une meilleure compréhension globale de la situation et un soutien plus adapté au quotidien.
Cancer de la vessie : Conclusion
Le cancer de la vessie reste une pathologie complexe dont la prise en charge a considérablement évolué ces dernières années. La vigilance face aux symptômes précoces, particulièrement l’hématurie même isolée, demeure la clé d’un diagnostic rapide et d’un traitement optimal. Les progrès thérapeutiques offrent aujourd’hui un véritable espoir, même pour les formes avancées de la maladie. L’immunothérapie, les thérapies ciblées et les approches multidisciplinaires transforment progressivement le pronostic de nombreux patients. Enfin, n’oublions pas l’importance capitale de la prévention, notamment par l’arrêt du tabac et la réduction des expositions professionnelles à risque. Le dépistage systématique n’est pas recommandé en population générale, mais une évaluation individualisée du risque peut être pertinente pour les personnes présentant des facteurs de prédisposition significatifs.
Témoignage d’une personne ayant eu un cancer de la vessie :
Témoignage de François, 73 ans de Normandie :
« Je souffrais beaucoup quand j’urinais, ça me brûlait à la miction. J’ai donc décidé de consulter mon Médecin traitant. Il m’a fait une ordonnance pour faire une analyse d’urine. L’analyse a révélé une infection urinaire et il y avait du sang dans mes urines, invisible à l’œil nu (hématurie). Mon Médecin m’a envoyé faire des examens plus poussés dont une échographie. Elle présentait une anomalie. J’ai donc été orienté vers un Urologue. Il m’a fait une cystoscopie qui a révélé un cancer de la vessie à un stade précoce. J’ai alors tout de suite bénéficié d’un traitement. Il appelle ça une RTUV. Aujourd’hui je vais bien mais je suis surveillé de près. N’hésitez pas à consulter si vous avez des symptômes bizarres. Il en va de votre santé. Je suis content d’avoir consulté rapidement, cela m’a sauvé la vie ».
FAQ Les questions fréquentes sur le cancer de la vessie
Le sang dans les urines est-il toujours signe d’un cancer ?
Non, l’hématurie peut avoir de nombreuses causes bénignes (infection urinaire, calculs, etc.). Néanmoins, il faut prendre rendez-vous avec un médecin généraliste ou un urologue pour une consultation médicale afin d’exclure une pathologie sérieuse.
Peut-on guérir d’un cancer de la vessie métastatique ?
Bien que le pronostic soit plus réservé pour les formes métastatiques, certains patients répondent remarquablement aux nouvelles immunothérapies avec des survies prolongées. Chaque situation reste unique.
Après une cystectomie totale, peut-on mener une vie normale ?
La majorité des patients retrouvent une qualité de vie satisfaisante après la période d’adaptation. Les solutions modernes de dérivation urinaire et l’accompagnement spécialisé permettent généralement un retour progressif aux activités habituelles.
L’alimentation influence-t-elle le risque de récidive ?
Aucun régime spécifique n’a démontré d’effet préventif certain. Cependant, une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes, pauvre en viandes transformées, associée à une bonne hydratation, contribue au bien-être général et potentiellement à la réduction du risque.
Est-ce-que le cancer de la vessie se voit sur une échographie ?
Oui, l’échographie peut déjà parler car elle permet de visualiser la paroi vésicale et détecter d’éventuelles lésions rénales associées.
J’ai une vessie hyperactive, est-ce le symptôme d’un cancer de la vessie ?
Une vessie hyperactive signifie qu’une personne a souvent envie d’uriner, la nuit comme le jour, même si la vessie n’est pas pleine. Cela ne signifie pas que vous ayez un cancer de la vessie. Il faut quand même consulter si les symptômes persistent pour des examens approfondis pour comprendre pourquoi votre vessie est hyperactive.
Cancer de la vessie au stade terminal, c’est quoi ?
Le stade terminal d’un cancer vésical est le moment où le patient ne répond plus au traitement et est proche du décès. Le patient devient somnolent, dort beaucoup plus et est difficilement réveillable, il a dû mal à respirer et a également besoin d’une oxygénothérapie.